
Le chef de l’État a prorogé de quelques jours la clôture des contributions pour les jeunes, dont les avis sont visiblement très attendus dans le processus de restauration du Gabon.
Alors qu’ils sont parmi les plus représentatifs de la population gabonaise, les jeunes de 20 à 25 ans ne comptent pour autant pas assez de contributions au Dialogue national qui va s’ouvrir dans les mois à venir au Gabon.
C’est la raison qui a justifié la rallonge d’une semaine à eux accordée par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour déposer leurs avis et suggestions. Une décision prise au cours du séminaire préparatoire au Dialogue national inclusif qui s’est tenu samedi dernier au Cap Caravane, au Nord de Libreville, entre les membres du gouvernement et les militaires du Comité pour la Transition et la Restauration des institutions (CTRI).
« Les travaux ont nécessité un long temps de réflexion et le chef de l’État a décidé d’accorder une semaine supplémentaire aux jeunes de 20 à 25 ans pour apporter leurs contributions », précise le communiqué de la présidence de la République qui a sanctionné ce séminaire gouvernemental.
Pour rappel, au cours du point d’étape dressé en décembre dernier, le chef du gouvernement de Transition, Raymond Ndong Sima, avait parlé d’un peu plus de 17 mille contributions reçues, avec une forte dominance de la tranche d’âge partant de 46 à 55 ans.